Dosar 1915
- 22-04-2015
- Nr. 769
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Bedros HORASANGIAN
- DOSAR
- 8 Comentarii
Pe 7 iunie 2015 vor avea loc alegeri generale în Republica Turcia. Vor fi aleşi 550 de membri ai Marii Adunări Naţionale de la Ankara, cel de al 25-lea Parlament al Turciei. Alegeri generale, care capătă o semnificaţie deosebită pentru viitorul parcurs (european sau nu) al Statului turc. De aceea, ceea ce s-a întîmplat acum un secol are, în chip necesar, legătură cu prezentul. O întreagă dispută iscată în jurul unor date istorice se află acum pe agenda polemicilor politice. Extrem de dure. A fost sau nu genocid în 1915? Dacă a fost, contează adevărul şi faptele sau totul devine relativ şi negociabil? Primează interesele politice, economice, financiare sau geostrategice de ultimă oră? Secretarul general al ONU, coreeanul Ban Ki-moon, declară că nu a fost genocid, „but rather atrocity crimes“. Parlamentul European votează recunoaşterea Genocidului din 1915. În Bundestagul german, SPD şi CDU (Steinmeier versus Jung) discută aprins dacă se va folosi într-o declaraţie finală termenul de „genocid“ sau acela de „masacru“. Angela Merkel, conform Reuters, la închiderea ediţiei, acceptă în sfîrşit termenul Genocid. Aceeaşi dilemă – presiunile externe sînt imense – apasă pe umerii preşedinţilor Joachim Gauck şi Barack Obama. Aici nu mai este vorba despre istorie, documente, fapte, […]
Arnold Toynbee
(Historien britannique, 1915)
“Toutes ces atrocités ont été perpétrées contre les arméniens, alors qu’ils n’avaient rien fait pour les mériter”.
Anatole France
(Ecrivain français, 1916)
“L’Arménie expire. Mais elle renaîtra. Le peu de sang qui lui reste est un sang précieux dont sortira une postérité héroïque. Un peuple qui ne veut pas mourir ne meurt pas. ”
Fritdjof Nansen
(Personnalité norvégienne, 1915)
“Les massacres qui ont eut lieu en 1915 sont sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Les massacres d’Abdul Hamid ne sont rien en comparaison de ce qu’ont fait les turcs d’aujourd’hui ”.
Jacques de Morgan
(Scientifique français, 1917)
“La déportation des arméniens d’Anatolie n’est rien d’autre que l’extermination dissimulée d’une race. Il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ces horreurs”.
Valeri Brusov
(Poète russe, 1917)
“Les turcs poursuivirent leur ancienne politique. Ils ne se seraient pas arrêtés de commettre les massacres de masse les plus ignobles que même Leng Timur (Tamerlan) n’aurait pas osé entreprendre”.
Fayer el Husein
(Publiciste arabe, 1917)
“Comment un témoin peut-il décrire ce qu’il ressent lorsqu’il pense à cette nation héroïque et malchanceuse ? Son courage et son esprit surprennent le monde. Cette nation qui hier encore était l’une des nations les plus énergiques et progressives de l’Empire Ottoman n’est aujourd’hui plus qu’un souvenir”.
Joseph Markwart
(Scientifique allemand)
“Même après la proclamation de la constitution, le slogan majeur de la politique turque était : « Sans arméniens, il n’y aura plus de Question Arménienne»” (1916).
Henry Morgenthau Sr.
(Ambassadeur des Etats-Unis dans l’Empire Ottoman, «Morgenthau’s Story», 1919)
Lorsque les responsables turques ont donné les ordres de déportation, ils ont purement et simplement ordonné l’exécution d’une race toute entière; ils en étaient bien conscients, et lors de nos entretiens, ils n’ont pas particulièrement essayé de le cacher… Je suis certain que l’histoire de la race humaine n’a jamais connu d’épisode aussi horrible que celui-ci. Les persécutions et les grands massacres du passé semblent insignifiants comparés aux souffrances endurées par la race arménienne en 1915.
James Bryce
(Vicomte britannique, 6 octobre 1915, discours)
Je suis au regret de vous dire que les informations qui me sont parvenues de différentes sphères confirment que le nombre de 800.000 – que le noble comte pensait inconcevable pour le total d’arméniens exterminés depuis mai dernier – est un nombre malheureusement tout à fait envisageable. C’est parce que les procédés utilisés ont été si absolument prémédités et systématiques. Ces massacres sont la conséquence d’une politique qui, aussi sûr que l’on puisse l’établir, a été nourrie pendant une période considérable par le gang qui régit maintenant le gouvernement de l’empire turc. Ils ont attendu le bon moment avant de mettre leur plan à exécution, et ce moment semble être arrivé au mois d’avril.
House of Lords, Hansard (5th Series), Vol. Xix, 6 October 1915, Cols. 994-1004
Count Wolff-Metternich
(Ambassadeur de l’Allemagne dans l’Empire Ottoman, 10 juillet 1916, câble adressé au chancelier allemand)
Déterminé à résoudre définitivement la Question Arménienne par la destruction de la race arménienne, le gouvernement turc ne s’est laissé dissuader ni par nos représentants, ni par ceux de l’ambassade américaine, ni par le délégué du Pape, ni par les menaces des Alliés, et a agi sans égards pour l’opinion publique de l’ouest, qui représente la moitié du monde.
Theodore Roosevelt
(Président des Etats-Unis, 11 mai 1918, lettre à la fondation Cleveland Hoadley Dodge)
…le massacre des arméniens fut le plus grand crime de la guerre, et ne pas agir contre la Turquie revient à le tolérer… hésiter à prendre radicalement parti contre l’horreur turque signifie que toute parole garantissant la paix dans le monde à l’avenir n’est que baliverne.
Herbert Hoover
(Président des Etats-Unis, «Les mémoires d’Herbert Hoover», 1952)
L’association du Mont Ararat et de Noé, les ardents chrétiens régulièrement massacrés par les turcs mahométans, les collections de l’école du dimanche pour soulager leurs peines depuis plus de cinquante ans – tout cela presse à inscrire le nom de l’Arménie sur le front de l’esprit américain.
Jimmy Carter
(Président des Etats-Unis, 16 mai 1978, Cérémonie à la Maison Blanche)
Peu de gens savent que, dans les années précédant 1916, il y eut une action préméditée d’éliminer le peuple arménien tout entier – probablement l’une des plus grandes tragédies qui ait jamais frappé un peuple. Et il n’y a jamais eut de procès de Nuremberg.
Ronald Reagan
(Président des Etats-Unis, 22 avril 1981, proclamation)
Comme le génocide arménien qui l’a précédé, et comme le génocide cambodgien qui lui a succédé, … les leçons de l’Holocauste ne doivent jamais être oubliées.
George Bush Sr.
(Président des Etats-Unis, 20 avril 1990, discours à Orlando, Floride)
[Nous nous joignons] aux arméniens de part le monde [pour nous rappeler] les terribles massacres perpétrés en 1915-1923 par les dirigeants de l’Empire Ottoman. Les Etats-Unis ont réagit à ce crime contre l’humanité par des initiatives diplomatiques et d’aides privées.
John Evans
(Ambassadeur des Etats-Unis en Arménie, déclare à des arméniens des Etats-Unis, le 19 février 2005)
„Aujourd’hui, je devrais le nommer « génocide arménien »”. „Je crois que nous – le gouvernement des Etats-Unis – devons à nos concitoyens une discussion honnête et sans détours sur ce problème. Je vous le dis en tant que personne qui a étudié le sujet – je n’ai aucun doute sur ce qui est arrivé.” „Je crois qu’il est malvenu pour nous, les américains, de jouer avec les mots dans ce cas „. „Je crois qu’il nous faut dire les choses telles qu’elles sont.”
Cine, cine sa fi chiar scris un material mai bun, decat un armean de-al nostru? Imi pare destul de bine scris.
Cu verva si documentat.
Totusi, care este, de fapt, definitia genocidului?
O fi fiind aceea a noptii Sf. Bartolomeu? Sau, aceea , sugerata de Biblie, aceea cu aceia care, cand cucereau vreo cetate, radeau tot ce misca (masculin) prin ea?
O fi vorba de, ca sa venim mai pe-aproape, Ruanda? Sau, ca sa mergem mai departe, Viet-Nam?
Parerea mea este asta: ca, de \\\’\\\’genocid\\\’\\\’ se poate vorbi doar daca exista documentele care arata intentia de a sterge de pe fata pamantului populatii intregi.
In lipsa unor astfel de documente, nu poate fi vorba de \\\’\\\’genocid\\\’\\\’.
La razboi, ca la razboi, a spus-o cineva. A \\\’\\\’lichida\\\’\\\’ pe unii doar pentru ca sunt \\\’\\\’altii\\\’\\\’, da: se inscrie. A \\\’\\\’lichida\\\’\\\’ pe unii doar pentru ca s-au dovedit \\\’\\\’dushmani\\\’\\\’, nu se inscrie.
Vedeti, oare, cam cat de falsa e \\\’\\\’teoria\\\’\\\’ de mai sus?
E un fapt, ca, anume, castigatorii scriu chiar istoria. Ca, asta se cam stie.
Fara de legatura: am auzit pe un turc vorbind ca, la pe plaja aia (serbata acum, dupa 100 de ani), Turcia a castigat \\\’\\\’razboiul de independenta\\\’\\\’.
Poate ca o fi avut chiar dreptate, fata cu imperialismele de atunci.
Dar, iti aduci, *tu*, turcule, de aminte, de cum ne-ai calcat, cu slapul tau, vreme de vreo chiar cateva sute de ani, pe noi, europenii? Cum ai ajuns tu, turcule, pe la portile Vienei? Desigur, vorbesti de razboi de independenta…
Trecand peste toate astea, autorul a scris bine. Ca, daca nu ar fi scris-o bine, i-ar fi fost rusine – ca armean destoinic ce se afla.
Pe scurt: istoria ne invata ca meandrele Ei sunt ape care isi schimba cursul. Ce era \\\’\\\’normal\\\’\\\’, pe vremuri, e detestabil (si, pe buna dreptate) acum.
Istoria trebuie citita in context. Si, aici autorul are dreptate: tot in context trebuie citita si acum. Dar, chiar: cat le-ar fi de greu, turcilor, sa spuna cum am spus noi, romanii, cum au spus germanii, cum au spus atatia?
Cum ca le e rusine? Ca, uite, eu sunt un simplu om si imi e rushine de cateva chestii, pe care le-am chiar facut? Mi le am insusit, imi pare rau, am incercat, reusit, sa nu mai fac, m-am dus mai departe.
Mandria, prostia, nationalismul dus la extrem, dau apa la chiar moara teoriei ca e mai bine sa avem un guvern
universal – desigur, o prostie la fel de mare, la fel de grea, de nociva.
Nu, nu a invatat nimic, lumea, citind istoria. Ramane de a ne intreba noi, traitorii de-acum:om fi, noi, oare, doar niste maimutoi chiar sadea?
Cu kurzii incurci secolele. In Imperiul otoman kurzii erau folositi ca un fel de jandarmerie neregulata (erau un fel de haiduci-banditzi, vezi personajele kurde din O mie si una de nopti). In timpul ingrozitoarelor marsuri spre Mesopotamia armenii au fost jefuiti si masacrati in primul rand de kurzi. Chestia cu PKK-ul e mult mai recenta si a insemnat represalii de tip militar, abuzuri destule dar nu se compara cu masacrele cu gaze chimice ale lui Saddam.
Si apropos de fortza mediatica: in spiritul teoriei conspiratiei se poate spune ca Holocaustul e unic dar e mai politically correct sa nu fie singur.
lucid: Ai darul ăsta de-a te compromite cînd te simți mai informat. Din chiar ce spui, reiese disproporția dintre victimele armenilor și-ale turcilor. Care duce la diferența dintre măcel și genocid. La realitatea că, acolo unde au fost măcelăriți turci, nu mai există picior de armean.
Preiei ideea turcesască a războiului: bande armenești, inarmate de ruși – contra armata turcă. Atunci, și masacrele hitleriste-n zonele ocupate – ca represalii la acțiunile militare de rezistență – sînt justificabile ca acte de război.
Vezi că și România Mare-i condamnată pentru participare la Holocaust, în aceleași condiții – represalii dure împotriva populației evreiești din Basararbia, susținînd puterea sovietică ori doar exprimînd sentimente antiromânești.
Armenii nu dispun de forța – mediatică dar nu doar – a evreimii care-a luptat consecvent pentru acceptarea existenței Holocaustului și pentru condamnarea autorilor săi. E posibil ca tocmai sprijinul evreimii, în această problemă, să lipsească armenimea de recunoașterea internațională a genocidului armean.
Oricum, evreimea nu pare dispusă a-mpărți orgoliul de victimă a genocidului, cu armenii. Rămîne de văzut dacă doar n-o interesează problema ori chiar o subminează.
Pe de altă parte, turcii n-ar avea de răspuns doar pentru genocidul armean ci și pentru masacrele frizînd genocidul, împotriva kurzilor. Unde-s tovarăși de orori cu irakienii care-i bombardau cu arme chimice – în războiul irako-iranian – fiindcă ”nu erau oameni, erau insecte”.
Poate-așa, se vede mai bine că nu-i doar chestiunea genocidului armean, aici. Că prin recunoașterea și asumarea atrocităților comise-n războaiele secolului trecut, multe alte state ar avea de dat socoteală. Numai la războiul din Vietnam, dacă ne gîndim, și la ”experimentele” cu bombe defoliante.
În acest sens trebuie-nțeles mesajul Papei Francisc: omenirea-i capabilă de un război putînd duce la holocaustul final – Apocalipsa – nerecunoscînd grozăvia masacrelor pe care războiul le socotește ”simple acte militare”.
Dacă spun/scriu corect:
YEV MENK’ HAYER !
Buna treaba, Bedros!
His Majesty’s government view with favour the establishment in Palestine of a national home for the Jewish people.
Deci Balfour l-a asigurat pe Rotschild ca Imperiul va favoriza UN CAMIN NATIONAL EVREIESC in Palestina pe atunci inca parte a Imperiului Otoman.
Propaganda e una, adevarul – TOT adevarul – e altceva. Imperiul otoman a fost – mai ales daca comparam cu ISIS-ul de azi – un model pentru secolele XVI-XIX de convietuire musulmani-crestini-evrei. Model pentru acele secole, evident, nu pentru cerintele de azi. Armenii si-au avut rolul lor important – mai ales in comert, dar si in viata intelectuala si chiar in armata si politica pana la inceputul WW1. Ruptura s-a produs in a doua jumatate a secolului XIX cand apare RUSIA atat in Balcani cat si in Caucaz urmarindu-si expansiunea imperialista Stramtori-Mediterana-India (via Afganistan). Primul efect consta in macelurile bulgaro-turce urmate de purificarea etnica a turcilor din nordul Bulgariei din anii 60-70-80 ai secolului XIX. In paralel Rusia declanseaza subminarea otomanilor in Anatolia de est prin nationalistii armeni. Turcii reactioneaza si incep masacrele armenilor din zona Trabzon de exemplu. Tensiunea creste dar e inca in limite departe de maceluri masive. Incepe WW1. Rusia are deja in imperiu cateva milioane de armeni in Caucaz (actualul stat armean). Imperiul Otoman are circa 1.5 milioane de armeni in Anatolia si Istanbul si cca un milion in Cilicia siriana si mai ales in Liban. Rusii inarmeaza gherilele armene (bandele de armeni cum spun turcii) pentru incursiuni in spatele frontului din Caucaz. Si asa se declanseaza macelurile. Multe sate si orase din Estul Anatoliei trec in primele luni de razboi dintr-o mana in alta. Si fiecare parte – turcii si armenii – isi masacreaza consatenii cu care convietuiau de multe secole. Si frantuzii au incercat cate ceva in Cilicia dar la scara incomaparabil mai mica decat rusii si gherilele armene din zona Van, Trabzon etc. A urmat debarcarea de la Gallipoli – exemplu de imbecilitate apuseana si de eroism al turcilor – aici a inceput cariera lui Ataturk. Junii turci care guvernau Imperiul au reactionat ordonand deportarea cat mai departe de rusi si de Gallipoli a armenilor – deci in Mesopotamia, dand mana libera mai ales kurzilor sa-i jefuiasca si sa-i ucida. Ridicand steagul nationalismului, Junii turci au declansat si executiile de „tradatori” din elta armeana. Au urmat masacrele oribile din Mesopotamia si pe drumul spre. Gherila armeana inarmata de rusi si parte a armatei rusesti pana la finele lui 1917 a continuat si ea masacrarea turcilor in zonele pe care le elibera-ocupa. Evident, mai ales din lipsa de „spatiu eliberat”, in anii WW1 masacrele turcesti au depasit cu mult masacrele facute de armenii inarmati de rusi. Tragedia armenilor a continuat cu Tratatul de la Sevres, cu ocuparea de catre Rusia Sovietica, pana azi cand intre Erevan si Beirut-Ierusalim (istorica Cilicie) nu mai e practic picior de armean.